Et si nous n’étions pas seuls dans l’Univers ? Au-delà de l’image d’E.T. ou des petits hommes verts, les « exobiologistes » réfléchissent à ce que pourrait être la vie ailleurs et comment la déceler.
Un être vivant est une machine incroyable de complexité... mais aussi de robustesse puisqu’on a pu montrer que la vie, unicellulaire notamment, était présente partout sur Terre, dans tous les milieux extrêmes : acides, salés, arides, obscurs... Alors pourquoi pas sur une autre planète !
En essayant de comprendre comment les premières briques moléculaires ont pu s’agencer pour engendrer un être vivant, les chimistes ont identifié quelques ingrédients qui semblent indispensables : une chimie capable de développer des structures complexes — celle du carbone semble la mieux placée —, un solvant abondant et efficace — la molécule d’eau remporte la palme ! — et une source d’énergie.
C’est ainsi que les télescopes cherchent au voisinage d’étoiles lointaines des planètes rocheuses situées dans une zone « d’habitabilité » où la température permettrait l’existence d’eau liquide à la surface. Ils essaieront ensuite de mettre en évidence dans l’atmosphère de ces planètes des molécules comme l’ozone, la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone qui témoigneraient à distance d’une vie, au moins rudimentaire.
Plus près de nous, Mars a sans doute abrité des océans ; des satellites des géantes gazeuses pourraient avoir de l’eau liquide proche de leur surface. Des cousines de nos bactéries ont-elles déjà colonisé le Système Solaire ?
Ce texte a été affiché sur Le panneau de Jupiter d’octobre 2009 à décembre 2010.