Les planètes au fil de l’Yvette

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Le bestiaire des étoiles


Photographie par le satellite Hubble de naines blanches dans la Voie lactée
Supernova, et H. Richer

Bleues, blanches, rouges, naines ou géantes... À y regarder de près, les étoiles montrent une diversité insoupçonnable quand on contemple le ciel nocturne piqué de points brillants.

D’abord la taille des étoiles. Avec les moyens d’observation de la physique moderne, on peut estimer leur diamètre. Certaines naines blanches sont cent fois plus petites que le Soleil (dont le diamètre est de 1 400 000 km) ; certaines super géantes rouges, jusqu’à cent fois plus grandes.

Ensuite la couleur, liée à la température de surface. Une étoile rouge est plutôt froide (3000-4000 °C) ; notre Soleil, jaune, a une température de surface d’environ 5500 °C ; celle des étoiles bleues peut atteindre 30 000 °C.

Ce sont la masse et l’âge d’une étoile qui vont déterminer sa taille et sa couleur. Plus elle est massive, plus les réactions nucléaires en son centre fournissent d’énergie et chauffent sa surface (une étoile très massive sera donc plutôt bleue, au début de sa vie). Vers la fin de sa vie, quand le carburant nucléaire vient à manquer en son cœur, les réactions nucléaires s’allument dans des couches moins centrales et la font grossir : elle devient une géante rouge. Elle gonfle tellement qu’elle pourra éjecter ses couches superficielles et laisser à nu son cœur chaud et dense, formant une naine blanche. Quant aux étoiles les plus massives, elles finissent de manière plus spectaculaire en supernova, laissant derrière elles une étoile à neutrons ou un trou noir...

Le point blanc brillant en bas à gauche de l’image est la supernova SN 1994D, dans la partie externe du disque de la galaxie spirale NGC 4526, © NASA

Ce texte a été affiché sur Le panneau de Mars du 8/10/2009 au 18/10/2010.


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